Pour la première sortie de l’année, c’est une exposition de 15 jours à l’espace Entr’vues de Charbonnières-les-Bains que je vous attends.
Vous voulez boire un verre avec moi pour fêter 2024 ? Je vous attends jeudi 25 janvier à partir de 19 h. Si jamais ce créneau ne vous convient pas, vous pouvez passer à la galerie, l’expo dure du 22 janvier au 4 février inclus. J’y assurerai des permanences. Contactez-moi au 06 37 77 62 51 afin que je puisse m’organiser pour être là à votre passage.
Cette expo est l’occasion pour moi de vous montrer mes dernières pièces et de vous présenter les peintures de mon amie Catherine Noizet Faucon (à découvrir dans l’invitation ci-dessous).
Je poursuis mon travail de recherche sur l’expression de sérénité et le mélange des terres, engobes, oxydes et émaux.
La reine de la fête, pour l’instant, c’est elle : Ilya.
Je profite aussi de cette exposition pour livrer une commande (une surprise pour la personne dont j’ai fait le portrait) et montrer des pièces décoratives pour embellir nos intérieurs. A l’image de celle-ci :
Ça a l’air tellement simple quand vous vous promenez à déambuler dans une galerie. Et pourtant. C’est le résultat de différentes étapes d’un travail qui a commencé il y a plusieurs mois.
D’abord les œuvres à sélectionner… ou à créer
Pour qu’une expo ait du sens et soit attractive (ou compréhensible) pour les visiteurs, il faut qu’il y ait un fil conducteur, un thème, un titre. Pour celle d’avril 2023, il s’agit de confronter mes pièces en terre cuite et céramique avec les peintures de Catherine Noizet-Faucon, avec qui j’ai déjà exposé. Mon travail d’art figuratif étant toujours lié à un travail sur la couleur, c’est tout naturellement que la rencontre se fait avec les aplats chromatiques de Catherine.
On a donc choisi de parler de « rencontres inopinées » pour cette expo. La sélection que je fais parmi mes pièces est donc inspirée par ce contexte, mais je cherche aussi à présenter des œuvres de taille différente.
La communication sur l’exposition
Commencé le mois précédent l’ouverture de l’expo, la communication sur l’événement se décompose en différents outils : d’abord, choisir un visuel montrant 1 œuvre de chaque artiste, qui servira d’affiche et de leafflet (à distribuer, ça c’est encore une autre affaire ;-)). Puis il faut décliner des images pour les réseaux sociaux, et envoyer des invitations par courrier et par mail… Jusqu’à la date du vernissage, il va falloir prévoir d’être présente sur instagram et facebook, a minima 2 fois par jour…
Le montage de l’exposition
Avant de réaliser l’installation des pièces, il y a une réflexion autour de leur articulation dans le lieu même, avec les contraintes qui vont avec : largeur des murs, meubles, éclairage, vitrine, etc. Avant d’investir le lieu, il faut aussi que les listes avec descriptif des pièces, ainsi que les étiquettes, soient proprement réalisées.
Le jour de l’installation de l’expo sculpture et peinture
Un moment que j’aime bien. Certes, c’est moins marrant d’avoir à emballer chaque pièce, de charger et décharger tous les socles dans la voiture. Mais installer chaque pièce selon l’espace, la lumière et la confrontation avec les peintures, est un travail qui prend du temps, mais que j’aime bien.
Tout commence avec le désir de Christelle qui parle d’un buste de femme dont elle aimerait voir les cheveux s’envoler… Un petit défi à relever pour moi qui, bien qu’étant sensible aux flammes de cheveux entourant mes visages, n’a jamais fait de volume aussi conséquent et aussi déporté sur le côté… Une technique qui nécessite de monter la forme de la tête et des épaules en premier lieu, puis de construire le volume des cheveux en plaçant un support au-dessous afin que le séchage de la pièce ne fasse pas tout tomber.
Les contraintes de montage, d’évidage et de séchage de la sculpture
Pour que tout ne s’écroule pas, il faut prévoir que le volume des cheveux soit déjà creux… Une gageure. Mais j’ai eu de la chance. Tout a bien fonctionné du premier coup.
Une fois les volumes terminés, vient l’étape des engobes. Ici, j’utilise un mélange de terres blanches que je badigeonne au pinceau. Avant d’ajouter les émaux, transparents, rouges et jaunes, en mélangeant les matières…